"Quarante ans, mariée, deux enfants, Katie ne supporte plus l'esprit
critique, tordant mais vitriolé de son mari, écrivain raté. Incapable de
jouir des choses simplement, celui-ci se retrouve d'un coup de baguette
magique (l'imposition des mains d'un guérisseur crampon et lénifiant)
en charge de faire le bien. Alors que son principal grief contre son
mari disparaît, et qu'elle le découvre altruiste et niais, Katie se
retrouve brutalement avec ses propres questions : qu'est-ce qu'une vie
acceptable ? Comment être heureux tout en restant intelligent ? Comment
faire le bien sans se foutre en l'air ? La famille vaut-elle la peine de
vivre sans amour et sans rêves ? Jusqu'où est-on normal, lorsqu'on se
sent coupable de tout ?"
Après avoir lu High Fidelity du même auteur (ou "Haute Fidélité en version française), je me suis jetée sur How to be good au moment ou je l'ai déniché dans une librairie d'occasions de Metz. Et par rapport à ma première lecture, je n'ai pas été déçue !
Ce livre est assez surprenant et fais un peu réfléchir aussi. Est ce qu'une personne peut réellement changer du tout au tout du jour au lendemain ? Comment, pourquoi être bon ? Où se trouvent les limites de la charité, de la bonté ?
Alors oui, il y a des passages qui m'ont un peu frustrée, ou on a envie d'aller voir Katie, de la secouer et de lui ouvrir les yeux, mais j'ai vraiment apprécié ce livre. C'est pour moi un livre qui se lit très facilement, pour un sujet qui peut être "lourd" à traiter.
Olivia
Olivia
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